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Gaubertin

De gueules au sautoir gironné d'argent et de sable, accosté de deux besants d'or et accompagné de deux fleurs de lys du même, posées une en chef, une en pointe.

Blason de la commune de Gaubertin adopté le 10 février 1998.
Blason de la commune de Gaubertin adopté le 10 février 1998.

Parmi les familles qui présidèrent aux destinées du village, il a paru que devait être retenue, outre les Bougy, celle des Barville, qui les précédèrent de 1450 à 1492 à la tête de la seigneurie. Il ne faut pas oublier non plus les Harlay, pour qui fut érigée en baronnie la terre de Gaubertin au XVIIe siècle et qui comptèrent parmi leurs membres le célèbre homme de guerre Nicolas Harlay de Sancy, propriétaire du diamant auquel il donna son nom. Il est à noter à ce propos qu'il existe encore aujourd'hui dans la localité un hameau dénommé Sancy.

 

Ces trois familles blasonnaient respectivement ainsi :

  • d'azur au lion d'or environné de 5 fleurs de lys du même (Barville).
  • de gueules (rouge) à 6 besants d'or (Bougy).
  • d'argent à 2 pals de sable (noir) (Harlay).

 

En référence aux Bougy, le champ de gueules et 2 besants d'or ont été retenus, harmonieusement combinés à 2 fleurs de lys d'or empruntées aux armes des Barville. Est-il besoin de signaler que la fleur de lys fait également ici allusion au rattachement du Sancy à la Couronne de France ?

 

Enfin, le diamant de Sancy lui-même est évoqué par la figure du "sautoir gironné" dont les éléments géométriques rappellent l'éclat des précieuses facettes. Ce sautoir gironné qui rythme si élégamment la composition reprend, quant à lui, les couleurs des Harlay de Sancy, l'argent et le sable (noir).

 

Bien entendu, d'autres éléments auraient pu figurer dans les armoiries communales tels des emprunts aux armes des du Deffand (une merlette de sable) et aux la Taille (un lion d'or), mais aussi - pourquoi pas - les attributs du saint patron, les productions agricoles anciennes comme la vigne et le safran, les pièces d'eau et la rivière du Fusain, ...

 

Mais la multiplication des références va à l'encontre des principes essentiels de l'héraldique classique : seuls les éléments jugés les plus caractéristiques de l'histoire et des traditions locales ornent la composition ainsi parfaitement équilibrée et très esthétique.

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