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Fréville-en-Gâtinais

Parti au 1 d'argent à trois fasces ondées d'azur, au 2 de gueules au dextrochère d'or mouvant du flanc sénestre et tenant un bâton en pal du même.

Blason de la commune de Fréville-en-Gâtinais adopté le 19 novembre 1999.
Blason de la commune de Fréville-en-Gâtinais adopté le 19 novembre 1999.

L'histoire seigneuriale

En premier lieu, force est de constater que l'histoire de Fréville-en-Gâtinais ne se confond pas avec celle de personnages célèbres, d'événements marquants ou de monuments prestigieux. Toutefois, si sous l'Ancien régime, plusieurs seigneurs se partageaient les fiefs, fermes et métairies de Fréville-en-Gâtinais, le souvenir des plus éminents d'entre eux, les Pardailhan de Gondrin et d'Antin, seigneurs de Bellegarde, mérite d'être évoqué. Ils comptèrent en effet parmi leurs membres la célèbre favorite de Louis XIV, Françoise Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan. La reprise de leurs armes, d'argent à trois fasces ondées d'azur, permet de bien situer Fréville-en-Gâtinais dans le contexte historique du Bellegardois et au-delà.

 

L'influence de saint Martial

En second lieu, il est apparu que la vie de la communauté s'est essentiellement développée dans le cadre paroissial. Soulignons à ce propos que le patron du village, saint Martial, a longtemps joui d'une grande popularité dans l'Occident chrétien. Selon les hagiographes, il serait l'un des 72 disciples du Christ et l'auteur de nombreux miracles, grâce au bâton que lui aurait remis saint Pierre et qui lui servit à accomplir les guérisons, éloigner les épidémies, éteindre les incendies... Evoquer ce saint protecteur par le biais d'un dextrochère d'or tenant un bâton miraculeux permet ainsi de valoriser l'église, élément notable du patrimoine bâti local.

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